L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a inauguré deux outils pratiques conçus pour favoriser le maintien et le piégeage du carbone organique dans les sols, qui sont l’un des piliers de l’action climatique.
Lors du piégeage du carbone, le dioxyde de carbone est stocké hors de l’atmosphère, sous la forme de carbone organique du sol. La séquestration du CO2 dans les sols est considérée comme un moyen efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les sols riches en carbone, plus fertiles et en meilleure santé, peuvent être un atout pour les agriculteurs et contribuer à l’accomplissement des cibles de l’Accord de Paris sur le changement climatique et des objectifs de développement durable.
Les deux produits dévoilés aujourd’hui ont été créés dans le cadre du Mécanisme de reconstitution du carbone organique des sols au niveau mondial (RECSOIL). Il s’agit d’une carte du monde indiquant les lieux où le CO2 peut être stocké dans les sols et en quelles quantités (GSOCseq) et d’un manuel technique de bonnes pratiques concernant le piégeage et le maintien des stocks de carbone organique du sol.
L’outil GSOCseq dévoilé aujourd’hui est la première estimation mondiale alimentée par les pays des possibilités de séquestration du carbone organique du sol. La carte ainsi établie présente plusieurs couches d’informations, ce qui aide l’utilisateur à visualiser des données essentielles, telles que les stocks initiaux de carbone organique du sol et leur évolution prévue dans différents cas de figure fondés sur une gestion durable des sols ou sur le statu quo, ainsi que les taux de séquestration relatifs pour chaque cas de figure.
D’après la carte, s’ils sont gérés durablement, les sols peuvent piéger jusqu’à 0,56 pétagramme de carbone – ou 2,05 gigatonnes d’équivalent CO2 – par an, et pourraient permettre de compenser chaque année jusqu’à 34 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre du secteur agricole.
Plus d'informations sur fao.org
